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Gedurende de eerste wereldoorlog verdeelden de scholen dagelijks een koek aan elke leerling. Op 12 oktober 1918 vroeg Yvonne Vieslet aan haar moeder Adelina Van Poeck of ze haar mocht vergezellen om eten te brengen naar haar vader Emile Vieslet die werkte in de naburige gemeente Marchienne-au-Pont ; onderweg kwamen ze voorbij een groep Franse soldaten die vastgehouden werden door Duitse soldaten ; Yvonne, nog maar een kind, was gechoqueerd door die groep uitgehongerde soldaten en gooide haar koek naar die Franse soldaten ; een Duitse soldaat begon daarop te schieten en verwondde Yvonne zeer ernstig alsook nog 4 omstaanders. Enkele uren later overleed ze aan haar verwondingen. In 1919 kreeg ze van de Franse president Poincaré postuum de medaille "de la reconnaissance française". In 1956 werd op deze plaats een monument opgericht ter nagedachtenis van Yvonne Vieslet ; het monument stelt Yvonne voor die een koek geeft door de tralies van de school ; ze wordt in het oog gehouden door "het geweten". Het oorspronkelijke beeld in brons werd in 2007 ontvreemd en een exacte kopie in polyester werd op 16 juli 2010 ingehuldigd. Het standbeeld is van de hand van Fabrice Ortogni. (bron : charleroi-découverte.be)

Faut-il dire que le vol de la statue avait scandalisé les Moncellois, en particulier les anciens, ainsi que les associations patriotiques. Et il n'avait guère fallu de temps pour que soit prise la décision de remplacer la sculpture. La procédure a toutefois été longue. Il a d'abord fallu rassembler la documentation nécessaire à la nouvelle oeuvre, désigner l'adjudicataire de ce marché particulier, d'un montant de 12 000 ?.

La tâche est revenue à un designer industriel de la région, Fabrice Ortogni, propriétaire d'une fonderie depuis 22 ans à Gosselies. « La position est identique, explique l'artiste. Mais pour la physionomie, j'ai travaillé sur base des rares photos de la fillette, trois seulement. » Fabrice Ortogni a d'abord taillé les différentes parties de sa future oeuvre dans de la mousse de polyuréthane durcie, puis les a assemblées.

Le cahier des charges prévoyait ensuite d'enrober le tout de polyester. Mais l'artiste y a dérogé : « J'ai préféré réaliser un moule en silicone de façon à garder le négatif. Sait-on jamais... J'ai ensuite coulé la sculpture en polyester dont la charpente est une structure métallique afin de pouvoir la fixer au sol. Le tout a été patiné dans le souci d'obtenir une unité avec l'autre sculpture d'origine. » Deux mois de travail ont été nécessaires à Fabrice Ortogni pour mener à bien son projet. Une réalisation qui lui tient à coeur. « C'est ma première réalisation pour la Ville, mais surtout ma mère connaît très bien l'oeuvre puisqu'elle se trouve juste devant son ancienne école... »

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